Manghez-moé (Destin de gourde).
Couhourghe, peuponie, peupon o peuponide,
De thièle race rond’ daus cucurbitacées,
Pllanghe é dorée, jhe seus ine gourde sans ride,
Ine courghe-spaghetti, euvale é balounée.
Jh’ai otou daus p’tites cousines : la musquée,
La violon, la citrouille é la pourte-mantiâ.
Jh’ai ine piâ charnue su in corps alonghé
Qui s’écarte tendeurment souc voute coutiâ.
Le thieur vaillant é débordant de sympathie,
Vous ériperez mes pépins anvec émoé.
Si vos eils varts m’argardant anvec appétit,
Dans l’éve saulée qui prend son bouil, jhitez-moé.
Thyinze minutes sufirant à ma thieusson.
Asteur, égoutez-moé, de rang, épeulpez-moé.
Dans ine pouéloune, su dau beurre en frissons
Voure jhe dorisserai, éparissez-moé.
Alors, aflleuranghez-moé d’aux é de peursil.
Me saulerez, me pouévrerez, me goûterez.
Pis, souc vout’ langue, coume in velouté subtil,
De pllaisî, jhe fondrai é vous enchanterai.
Nobstant, si d’hasard jh’avis pas soyut vous pllaire,
Sûr, si jh’avis pas soyut réveuiller vout’ faim,
Onc, mon sourt m’est égal, raport que l’est piâcré
Peur teurjhous dans le creux jholi de vos deux mains.
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